Les producteurs de roses dans le Var
Ils étaient plus d’une centaine dans les année90. Les chocs énergétiques et la concurrence internationale ont conduit la plupart d’entre eux s’orienter vers des productions plus spécifiquement méditerranéennes comme les anémones ou les renoncules.
Une dizaine d’horticulteurs poursuit la culture de la rose dans le Var. Ce sont de véritables chefs d’entreprises avec des choix stratégiques de variétés, de méthodes de culture, une gestion et des responsabilités financières, sociétales et humaines.
Des emplois à l’année :
Le monde horticole est saisonnier. La rose dans le Var fait partie des cultures qui emploient du personnel à l’année pour l’entretien des plants et l’emballage des fleurs ; 5 à 10 personnes travaillent généralement sur une exploitation de roses à l’année.
Le renouvellement et l’entretien de l’outil serre, des chambres froides, des systèmes automatisés pour répondre aux besoins des plantes sans « faire de gâchis » sont autant de tâches qui nécessitent les compétences extérieures de professionnels qualifiés. Si l’on ajoute à cela les fournisseurs et les clients, on se rend vite compte qu’une part de l’économie locale entre en jeu.
La culture de la rose dans le Var
La majorité des exploitations est située sur la bande littorale et profite ainsi d’un climat doux et ensoleillé l’hiver, et tempéré par l’air marin l’été.
Le site "historique météo" nous rappelle à quel point notre filière varoise est privilégiée !
Les relevés de températures à Hyères montrent des minimales en janvier et février 2024 qui n’ont pas atteint le niveau zéro. Bien entendu, la faible pluviométrie fait aussi partie des atouts indéniables de l’horticulture varoise.
Tous maillons d’une filière :
Le savoir-faire et la technicité des rosiéristes se transmettent souvent de génération en génération.
Pour les accompagner, participer à la préservation du patrimoine et au partage des connaissances, la filière compte plusieurs structures professionnelles comme le groupement de producteurs Philaflor, l’incubateur de projets collectifs Florisud, la station d’expérimentation Astredhor Méditerranée et la Société d’Intérêt Collectif Agricole du Marché Aux Fleurs qui se chargent de la commercialisation et des contrôles.
Ces structures ont été mises en place et sont administrées par les producteurs, pour rester au cœur de leurs problématiques.
Au 5ème rang en termes de nombre de tiges vendues, au 4ème en chiffre d'affaires : la rose reste bien présente dans le Var.