L'horticulture est un choix pour sa vie de famille
Audrey Morel, 37 ans. Ses grands-parents étaient horticulteurs, elle n’a pourtant pas débuté dans ce métier. Il lui semblait que ses grands-parents ne vivaient pas suffisamment bien de leur travail, que leur labeur n'était pas convenablement récompensé...
Elle était vendeuse en peinture quand elle a décidé de reprendre la campagne familiale mais ayant toujours un souvenir peu glorieux de la culture des fleurs, elle a fait du maraîchage. Elle cultivait ses légumes et se chargeait également de les vendre sur les marchés.
La production lui convenait, mais les aléas et les contraintes de la vente sur les marchés ne lui correspondaient pas. Maman d’un petit garçon, elle ne voulait plus passer à côté de sa vie familiale.
Contre toute idée reçue, c’est pour son confort de vie qu’elle devient horticultrice en cultivant de l’anémone !
Elle profite de son fils avant et après l'école, également les mercredis. C'est un luxe pour beaucoup de femmes. Bien-sûr, elle ne peut pas se le permettre toute l'année et la période de printemps qui arrive sera très intense, trop pour continuer à ce rythme. Mais cela ne dure qu'un temps. C'est évidemment bien différent de ce qu'elle a pu connaître dans ses précédentes activités. C'est aussi grâce aux structures professionnelles locales que ceci est possible.
Soutien et accompagnement sont au programme
Conseillée et soutenue par son mari, son entourage et accompagnée par les structures professionnelles locales, elle produit ses fleurs depuis maintenant 5 ans.
Audrey et Ludovic sont très à l'écoute des attentes et demandes du commerce qui leur sont transmises par leur vendeur au Marché Aux Fleurs d'Hyères. L'intégralité de leur production est en effet vendue par l'intermédiaire de la SICA MAF. C'est un soulagement, une contrainte dont ils n'ont plus à tenir compte, ils peuvent ainsi se concentrer sur la production et leur outil de travail.
Ils sont aussi très fréquemment en relation avec les techniciens de Philaflor pour leurs conseils de culture. Ils se sont impliqués dans la vie des structures professionnelles locales en entrant également dans la station d'expérimentation du SCRADH.
Audrey et son mari sont conscients qu’ils mettent en place leur outils de travail pour les 20 prochaines années et ont investi il y a peu dans un système hors-sol afin de travailler dans de meilleures conditions pour eux et l’environnement.
Les résultats sont là, leurs produits sont de qualité et l’exploitation est une réussite. A tel point que son mari, fonctionnaire depuis 14 ans, a quitté sa place pour se consacrer entièrement à l’exploitation auprès de sa femme.
Investir et s'investir au quotidien
Pour se positionner dans la conscience actuelle éco-responsable, Audrey et Ludovic poursuivent leur démarche vers une certification plante bleue HVE. Les standards actuels des produits Hortisud déjà gage de qualité, labellisés Charte Qualité Fleurs et Fleurs de France, s’inscrivent dans des productions de développement durable.
https://www.hortisud.fr/Hortisud-marque-de-qualite/L-engagement-des-Professionnels-Varois
Les fournisseurs de bulbes et de plants, les obtenteurs connaissent également cette exploitation car la diversification et les challenges sont inscrits dans le quotidien de cette famille.
Leur choix de nouvelles variétés comme les anémones « fullstar » est un challenge. Ils se posent en précurseurs sur ces fleurs du point de vue de la culture et du point de vue commercial ; les retours sont à ce jour très convaincants. Ainsi, l’obtenteur qui a développé cette variété, installé sur la commune, pourra approfondir son procédé. D’autres sociétés suivront le pas et l’offre en anémones n’en sera que plus riche.
