• Interview

Franck
Prost "Généraliste" de l'horticulture - In Rosa

Retour au listing
Franck Prost
Il est sur tout les fronts !

Qui est Franck Prost ?

Sans dire son âge, l'année de sa naissance, des noms tels que De Gaule, Joplin, Ricci ou Giono s'effaçaient... Le parcours qui suit montre une certaine maturité. 

Journaliste horticole, comment ? pourquoi ?

Mes formations sont multiples autour de mes 2 passions et formations: le végétal et la communication.

Tout d’abord, je suis technicien horticole formé au Lycée Agricole de Lyon Dardilly.

Je me suis formé ou auto-formé aux techniques de vente, de communication, de photo et vidéo. Ma passion pour la communication m’a conduit à la présentation de mini formats télé sur la télé lyonnaise dès 23 ans.

S’en est suivi 15 ans plus tard une aventure télé (plus de 130 chroniques) de presque 5 ans dont 3 en national dans l’émission Côté jardin sur france3.

Continuant chaque jour à me former et à promouvoir le végétal et ses acteurs, l’ ASSOCIATION DES JOURNALISTES DU JARDIN ET DE L HORTICULTURE (AJJH) m’a accepté en son sein.

Je suis un passionné du végétal depuis l’âge de 8 ans. Comme pour Gilles PAVAN, c’est un héritage de nos grands-mères !

Parler de ma passion est une vocation, et aujourd’hui la filière a plus que jamais besoin de communiquants et de lumière sur ses activités !

Plutôt fleuriste, technicien horticole, jardinier, journaliste ?

Plutôt…tout ! Je le dis souvent, je ne suis pas un spécialiste mais un très bon généraliste !

Chaque jour je jongle et change de casquette parfois plusieurs fois dans la même journée avec ces métiers !

Pour être chacun d’eux, il me faut être AUSSI tous les autres !

Avez-vous déjà passé des concours horticoles ?

NON mais aujourd’hui je suis jury sur des salons pour lesquels j’apporte mon avis sur la qualité horticole et commerciale des stands.

Naissance des magasin In Rosa

Mon premier, une serre horticole de 400m2 transformée en jardinerie en 1993 à SAINT PRIEST, en banlieue de Lyon. C’est une très grande ville qui fut un temps l’un des berceaux de la rose lyonnaise.

Ensuite en 1998, j’ouvrais une première boutique toujours en banlieue lyonnaise sur la commune de BRON. Cette boutique sera revendue en 2007.

En 2000, je transfère ma jardinerie dans une boutique en centre ville de SAINT PRIEST et j’ouvre une 3ème boutique sur LYON (un échec !).

En 2005, la société « TRADY VERT » adopte un nom commercial : « IN ROSA » et annonce en même temps l’ouverture d’un 3ème point de vente sur  ST PRIEST.

Actuellement, je recentre mes activités sur ces 2 points de vente "In Rosa" à SAINT PRIEST, au 8 av de la gare et 12 place Ottina     

Lien(s) à suivre :

La page Facebook : Rdv sur  Franck Prost

Mes boutiques : Rdv sur In Rosa 

Ma future formation fleuristes gratuite sur Facebook : Rdv sur  formation fleuristes 

Pour s’abonner à ALOE TV ma chaine YOUTUBE de jardinage et tendances végétales :  Rdv sur ALOE TV

Combien d’enseignes / entités représentez-vous ?

Plus que 2 boutiques !

 Je travaille pour plusieurs salons sur l’ILE DE FRANCE et les HAUTS DE FRANCE.

Jardins en seine, Rêves de jardin, Journées des plantes de BEAUVAIS mais aussi je suis au cœur du salon professionnel du paysage PAYSALIA, pour le concours du CARRE DES JARDINIERS.

Un concours d’entrepreneurs et architectes paysagiste.

Pour ces salons, j’assure l’animation micro de l’événement, produis des bandes annonces, des magazines vidéos ou des photos.

Et pour le Concours CARRE DES JARDINIERS, je produis un magazine « QUI SERA MAITRE JARDINIER » où je suis chaque jour la compétition de l’arrivée des camions jusqu’à la remise des prix par des journaliste, célébrités ou acteurs majeurs de la filière.

Là, je réunis mes 2 passions, la communication et le végétal !

Vous connaissez la marque Hortisud depuis longtemps, à quelle occasion ?

Bien sur que je connais ! Une partie de mes achats de fleurs de production française est souvent labellisée HORTISUD.

Je l’ai découverte chez mes grossistes DEXX et FLORIS sur LYON et j’ai eu l’occasion de réaliser le clip vidéo pour votre marque il y a quelques années !

Que représente pour vous la marque Hortisud ?

Pour moi ?  La qualité de notre production et le soleil !

Des produits qui sentent le soleil.

Quand je vois vos produits, j’entend les cigales, j’entends l’accent de vos producteurs, je vois leurs mains marquées par leur passion.

Une (ou plusieurs) Fleur(s) préférée(s) ?

Alors…aurai-je assez de place !?

J’adore vos pivoines comme beaucoup de fleuristes pour le festival qu’offre leur floraison.

Mais je répondrai plus sur le côté odoriférant avec la tubéreuse, le gardénia, le giroflée (les giroflés  HORTISUD sont top pour ça !) et..la fleur de cyclamen ! Oui oui ! Un cyclamen ça sent bon !

Dites nous un peu plus...

Un dicton préféré ?

J’adore les dictons mais je ne les retiens jamais !

Une orientation particulière ? un fil rouge dans le travail ou le(s) magasin(s) ?

Oui, ma ligne de conduite depuis toujours : travailler comme un artisan mais avec une réflexion de distributeur et commerçant.

Votre 1ère idée du matin ?

« J’espère que mes fleurs sont bien arrivées ! »

Un message à faire passer ?

Nous avons la chance de travailler un produit très visuel qui aujourd’hui est souvent star sur les réseaux. Les modes reviennent, le retour des terrariums, des fleurs séchées, de la tendance champêtre…

 Aujourd’hui, la nouvelle génération est sur les réseaux, mais où sont nos grossistes ? Ils sont en retard et souvent absents des réseaux ou timides… Je trouve tellement que les CASH, quel qu’ils soient, manquent de ce que j’appelle l’ergonomie communiquante.

Il y a tant à faire ! La média vidéo pourrait tellement faire passer des messages, entretenir les relations et améliorer l’expérience clients !

Le GROUPE AGORA m’a donné l’opportunité de leurs présenter ce qui pouvait se faire chez certains de leurs fournisseurs à destination de leurs clients.

 Enfin…et je sais que je ne vais pas me faire des amis, mais je ne suis pas là pour ça ! J’assume complètement l’image que l’on m’a souvent donné de « marchand de fleurs ». Qualification très réductrice à la vue de nos prestations florales… soit !

Mais, je suis désolé, vendre 3 fleurs et se prendre pour un artiste ne sauvera pas une filière !

 Alors, comme dans mes boutiques, il n’y a pas de petit client. Il faut de tout. Des petits fleuristes à taille humaine et des grands points de ventes qu’ils soient indépendants ou franchisés. Je suis contre ceux qui critiquent l’approche des « marchands de fleurs ».

Nous créons de l’emploi dans nos boutiques, formons des apprenties, nous assurons des volumes de ventes qui font travailler nos grossistes… et nos producteurs.

Et je vous renvoie donc au début de notre échange…  « travailler comme un artisan mais avec une réflexion de distributeur et commerçant ».

Quel est votre Fleuriste de référence ?

Celui qu’il vous ait inspiré un jour peut-être, dont vous appréciez le travail ou avec lequel vous travaillez, par affinité.

Il y a beaucoup « d’artistes » dans ce métier…ceux qui croient en être mais qui n’en sont pas, et ceux qui s’ignorent…

Mais il faut rester humble, nous apportons de la joie, de la vie, de l’amour mais nous ne sauvons pas de vie !

J’aime beaucoup le style de Gilles POTIER, une exubérance florale maitrisée et emprunte d’une belle sensibilité.

Ses compositions sont toutes des invitations au jardin !

C’est cela pour moi le VRAI fleuriste, celui qui façonne des compositions qui racontent chacune une histoire et nous transporte pour une belle balade…

Travailler les volumes, l’exubérance pour des réalisations qui marquent, qui charment mais aussi qui font travailler toute une filière par les volumes qu’elles nécessitent.

C’est cela aussi pour moi un vrai fleuriste.

Et sur un autre registre, Gilles PAVAN pour sa sensibilité, nos échanges, mais aussi ses interventions très pédagogiques dans l’émission « c’est le bouquet ». Un vrai cours à chaque fois !

 

Autre chose à nous dire ?

J’adore le sud ! Une vie d’horticulteur dans le sud m’aurait plut !

Alors j’apporte mes encouragements à tous les producteurs du VAR.

Leur métier se complique chaque jour depuis plusieurs années et encore plus au cœur de cette crise sanitaire.

Espérons que la tendance du « consommer local » leurs sera bénéfique et salvatrice !