L'arum varois, hivernal et robuste
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L'arum, l'élégance à l'état pur
Zantedeschia aethiopica, ou arum blanc, a la particularité de conserver sa végétation en période hivernale, contrairement au Calla.
Spécifique du Sud de la France, sa tige est longue et robuste et sa production continue s'étale du début de l'hiver jusqu'à la fin du printemps, tandis que celle du Calla, plus répandu dans le Nord de l'Europe, couvre la période estivale.
Le saviez vous ?
Les arums font partie de la famille des aracées comme l'anthurium. Les divers représentants sont cosmopolitement répandus avec toujours une préférence pour les climats subtropicaux. Pour cette raison, éviter si possible de conserver les fleurs à des températures inférieures à 8°c.
Pour vous procurer des Arums du Var :
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Les origines de l'arum :
Initialement, sa répartition géographique se limitait à la ceinture côtière sud et orientale de l’Afrique du Sud, mais aussi dans les régions montagneuses du sud-est au dessus de 1 000 m d’altitude. Aujourd’hui, on rencontre les Zantedeschia dans les régions à climat tempéré de type subtropical.
Autrefois cultivé sur la bande littorale, avant d'être quelque peu oublié, le Zantedeschia fait son retour au début des années 2000, motivé par le regain d'enthousiasme pour les spécificités régionales et par son système de culture peu chauffé et ne nécessitant qu'un recours très marginal aux produits de protection chimique, puisque l'espèce est peu soumise aux attaques d'insectes ; quelques problèmes ponctuels sont facilement résolus grâce à l'utilisation d'organismes auxiliaires (PBI).
Par contre ils sont sensibles aux attaques venues du sol, par conséquent la culture sur système hors sol se développe. Ce renouveau vient à point nommé car ces fleurs graphiques aux lignes modernes et épurées correspondent parfaitement aux tendances florales du moment.
Informations sur l’espèce
25 ans déjà !
15 février 2023Hortisud fête ses 25 printemps !
Nous sommes en 1998. Quelques horticulteurs varois produisent celle que l’on qualifie de reine des fleurs : la rose. Elle est alors le produit d’appel qui permet de “vendre tout le reste”. Afin de se démarquer et d’apporter une valeur ajoutée à leurs fleurs, les professionnels décident de garantir leur qualité et leur fraîcheur. C’est ainsi que la démarche qualité Hortisud est née.
La rose a été la première des 18 espèces sous charte qualité. Et comme l’affirme le dicton “Pas de rose, sans épines”, ces 25 années ont charrié leur lot de défis à relever.
Structurer l’offre varoise a nécessité d’imposer des cahiers des charges, qu’il a fallu établir de manière spécifique pour chaque espèce. Tous les acteurs et toutes les structures de la filière se sont impliqués dans cette démarche pour
faire valoir la qualité de leurs produits. Avec un objectif commun : non seulement valoriser la beauté des fleurs du Var, mais
aussi leur longévité.
C’est toujours ce qui nous anime : allier la qualité de nos fleurs à leur tenue en vase.
Hortisud, la marque exclusive de la SICA Marché aux fleurs d’Hyères, rassemble aujourd’hui près de 200 horticulteurs que l’on félicite pour l’ensemble des efforts fournis au quotidien afin de produire des fleurs varoises de qualité.
Et puis, pendant ces 25 années, c’est vous, clients grossistes et fleuristes, qui nous avez donné l’élan nécessaire, qui nous avez encouragés à poursuivre cette quête de qualité. C’est à vous que nous devons la notoriété d’Hortisud.
Avec ce magazine, nous avons souhaité vous présenter quelques-uns de nos horticulteurs, ces hommes et ces
femmes qui mettent leur passion au service de leurs productions : Coline, Thibault, Mathieu, Thierry, Thomas, Daniel, Benoît. Vous rencontrerez également Charline Pritscaloff, Hervé Frézal et Stéphane Chanteloube, trois fleuristes Meilleurs Ouvriers de France, ambassadeurs de la marque, ainsi que la photographe Sarah Chambon et Smithers-Oasis, à nos côtés depuis une vingtaine d’années.
En sublimant les fleurs du Var au gré des saisons, ils ont écrit avec nous l’histoire d’Hortisud.
Bon voyage au cœur de notre terroir !
Se procurer le magazine des 25 ans d'Hortisud
En 1er lieu, ce magazine sera dans chaque kit de communication des membres du Club Hortisud.
Pour rappel, la candidature des fleuristes au Club est proposée par les grossistes de la SICA Marché aux fleurs, et par ces grossistes uniquement, d'après une sélection de leurs clients qu'ils considèrent comme de bons artisans offrant des produits de qualité et distribuant régulièrement nos fleurs Hortisud. Ils sont référencés ICI.
Dans un second temps, si vous n'êtes pas encore un grand amoureux des fleurs du Var, c'est peut-être parce que vous ne connaissez pas encore très bien...
Aussi nous vous donnons RDV au Salon Florevent les 26 et 27 mars, pour vous remettre ce magazine. Une surprise vous y attend. Plus d'infos ICI
Portrait de producteur : Thomas Pustel
21 juin 2022Thomas Pustel, 28 ans, horticulteur à La Crau, s'est installé en 2013. Il est le premier producteur dans le Var à faire pousser des Arums Callas, de belles fleurs françaises labellisées Fleurs de France avec Hortisud.
Vie d'un jeune horticulteur varois
C'est une affaire de famille. Un grand-père et des parents horticulteurs donnent un jeune Thomas producteur motivé, aux multiples projets !
L'horticulture, source de satisfaction
Planter, faire pousser, voir fleurir, "on a réussi quelque chose"... plusieurs étapes, plus ou moins longues, de la patience, quelques petites frayeurs et enfin admirer le fruit de son travail, voilà la source de motivation du jeune horticulteur.
Diversifier ses cultures
Thomas fait partie des jeunes horticulteurs qui souhaitent développer leur activité et faire grandir leurs exploitations.
Il souhaite planter plus de fleurs, élargir son terrain. et envisage l'exploitation de feuillage tel que l'Eucalyptus.
Les Arums Callas
Thomas voudrait se spécialiser dans la production des Arums Callas. Il a initié cette culture dans le var et quelques producteurs ont été inspirés. Les bulbes des Callas sont coûteux et la fleur est sensible à l'humidité, par un simple écart d'hydratation. Il faut savoir que le jeune horticulteur prend particulièrement soin de ses cultures et de ses serres.
Il essaie et compare la production en pleine terre et hors-sol.
Et des Tournesols ?
Pour compléter ses cultures, Thomas fait pousser des Tournesols ! Cette année il a planté 20 000 graines sur 1000 m² en deux rotations. Selon lui, le Tournesol est une fleur simple et belle pour illuminer les intérieurs !
Portrait de producteur : Hervé Bastai
18 mai 2021Hervé Bastaï, 45 ans est producteur de fleurs à Carqueiranne. Il est la 3ème génération d’horticulteur de sa famille.
A 17 ans, il a quitté les bancs de l’école pour se mettre à travailler dans les champs. Depuis il n’a jamais arrêté.
Qu'est ce qui a motivé votre choix de culture ?
"Mes parents cultivaient déjà des tulipes et des glaïeuls tout au long de l’année." Le commerce des glaïeuls ayant fortement diminué, il ne resta plus que des tulipes. Mais comme bon nombre d'horticulteurs de cette commune, quelle fierté de produire les exceptionnelles tulipes géantes de Carqueiranne !
Hervé a donc commencé également par la tulipe, puis il s’est diversifié sur d’autres espèces helianthus, pivoines, arums…
Plus de 4 hectares de surfaces pour un homme qui peut compter sur l’aide de sa famille pour mener à bien ses exploitations.
Pourquoi le tournesol ?
"C'est une fleur facile à produire" elle ne nécessite pas de soin particulier, de traitement ou de chauffe. Il faut simplement échelonner les plantations.
"Cette année, j'ai décidé de planter plus de tournesols" (helianthus vincent). Après l'année 2020 si particulière, Hervé a préféré augmenter le nombre de plantations et les échelonner davantage.
Et c'est une belle année qui s'annonce, même si en fait, elle est déjà bien entamée pour lui.
Une production diversifiée
La tulipe
Hervé dispose de parcelles de 5000m² en extérieur et 4000m² sous serres dédiées aux tulipes. Cependant, il en produit moins qu’il y a quelques années. Cela est non seulement dû aux contraintes de gestion de personnel sur l’exploitation mais aussi à l'investissement coûteux et risqué que nécessite cette production.
La plantation des tulipes a lieu début octobre, puis vient la récolte qui est faite en janvier, février pour les tulipes sous serres et en mars pour celles en extérieur. Enfin l’arrachage des bulbes se poursuit fin mai.
Par la suite, les bulbes sont calibrés par taille et mis en chambre froide pour les replanter en octobre.
"Les plus petits calibres de bulbes triés sont envoyés dans les Alpes-de-Haute-Provence pour les faire grossir."
L'arum
Au total 2000m² de terres sont consacrés à l’exploitation des arums. "Cette fleur ne nécessite aucun frais supplémentaire, on les renouvelle nous-mêmes". La récolte a lieu au mois d’avril et l’arrachage au mois de juillet. Les plus gros bulbes d’arum sont alors revendus à des Hollandais ainsi qu’à une pépinière située à Lyon.
De plus, "les arums ont connu un très gros succès et se sont vendus à de très bons prix en 2021", c’est une réussite pour l’horticulteur.
La pivoine
En ce qui concerne la pivoine, elle a une valeur importante dans les cultures d’Hervé, puisqu’au total il cumule près d’un hectare entièrement dédié à ces fleurs, qu’il partage avec quelques membres de sa famille. "Mes parents cultivaient déjà des pivoines 30 ans en arrière", à cette époque elles n’avaient pas encore l’essor qu’elles connaissent aujourd’hui.
L’année 2021 a été un succès pour la pivoine qui s’est également très bien vendue. L’horticulteur a pu récolter cette année la plantation d’il y a 3 ans, qui a eu un très bon rendement grâce à un hiver suffisamment froid.
Les fleurs du Var chapitre 10 : l'Arum
18 mars 2019Écrivons au fil des saisons l'histoire des fleurs du Var...
Interview
Michel GUEIRARD
11 janvier 2012- Horticulteur
- Président de la SICA Marché aux Fleurs d'Hyères
Quelles sont les solutions mises en place en matière environnementale ?
Nous avons adopté un certain nombre de mesures qui vont dans le sens d’une protection des sols et un recyclage optimisé de l’eau.
Par ex. la solarisation nous permet d’être plus efficaces en ce qui concerne la désinfection des serres avec un double avantage, économique car le coût est modique, et écologique car c’est une façon d’éradiquer les virus de manière naturelle, par le phénomène de chaleur (+ 45° au sol). J’ajoute que la culture des anémones, comme celle des arums, est peu énergivore ce qui favorise une consommation énergétique faible d¹autant que le Var est un département généreusement ensoleillé.
Comment appliquez-vous la PBI (Protection Bio Intégrée ») ?
On surveille au maximum ce qui passe au niveau de la faune. En fonction des résultats, nous adoptons le traitement et déclenchons un lâcher d’auxiliaires qui sont en fait des prédateurs naturels si bien que depuis cinq ans nous n'avons pas utilisé un seul centilitre d’insecticide. Mieux, nous avons constaté un développement naturel des prédateurs qui participe à un meilleur équilibre du biotope.
En quoi se caractérise votre production printanière ?
Elle connaît un pic entre janvier et mars. Cette production va de pair avec la fraîcheur qui est pour nous le gage de la qualité que nous défendons. Il est important que cette fiabilité, liée à la proximité de culture, soit reconnue tant par les professionnels que par le public. Tout comme il y a des vins du Var réputés, avec une IGP, nos fleurs sont associées à un label de qualité HORTISUD,qui défend aussi son origine...
Les Chroniques d’Henri-Jean : MODUS OPERANDI
Les variétés
Retrouvez toutes les variétés dans le catalogue fleurs et feuillages coupés méditerranéens
Arum blanc
Art Floral