Anemone

Laetitia et Mélanie sont associées dans le travail comme dans la vie, elles sont sœurs. Si aucune des deux n'avait en projet d'avenir de reprendre l'exploitation familiale, c'est pourtant en tant qu'employées qu'elles sont revenues à tour de rôle.

Transmission d'une exploitation familiale

C'est toujours avec joie que l'on vous présente les jeunes  qui choisissent le métier d'horticulteur.

Horticultrice dans le cas présent, elles sont deux, elles sont sœurs, et toutes deux reconverties.

Laetitia a 41 ans. Après un début de carrière dans la vente pour une grande enseigne, elle est venue travailler sur l'exploitation familiale il y a 8 ans. Sa mère lui a demandé de réfléchir avant de faire ce choix, Laetitia ayant longtemps répété qu'elle ne ferait jamais ce que ses parents avaient fait. Les temps changent, les envies et les priorités aussi.

Mélanie a 27 ans et c'est en coiffure qu'elle est entrée dans la vie active avant d'être rattrapée par l'envie de rejoindre ses parents et sa sœur au sein de l'entreprise familiale il y a 5 ans.

Jeunes et impliquées

Depuis septembre 2023, elles ont toutes les deux repris l'exploitation à leur compte en créant le GAEC LMC. Papa est toujours dans une serre... "Vous êtes fier ?" "Ha bah oui, un petit peu quand même" dit-il en souriant et l'on sent bien l'euphémisme !

Leurs parents les accompagnent encore un peu. C'est rassurant pour elles, et pour eux également.

Même si elles sont jeunes dans le métier, elles s'impliquent aussi dans l'avenir de la filière. Laetitia est entrée au conseil d'administration du groupement de producteurs Philaflor depuis 2018.  On est "venu la chercher" pour prendre ce poste quand elle avait encore le statut d'employée. C'était alors leur père qui venait apporter les fleurs  à la SICA. Cette fonction a donc permis à Laetitia d'être mieux informée sur les enjeux de la profession, qu'elle transmet ensuite à Mélanie.

Sur l'exploitation

Des anémones "Mistral" et "Mistral Plus" en rotation avec des lisianthus et un peu de limonium. Elles  n'hésitent pas à essayer de nouvelles variétés, comme la "levante" cette année. D'un point de vue technique également, elles osent de nouveaux procédés pour favoriser leurs cultures et leurs conditions de travail.

Les cultures bénéficient du microclimat local. La température n'est pas descendue en dessous de zéro ces dernières  années. Par contre, la grêle a déjà frappé l'exploitation et la trombe marine qui a frappé en 2017 reste aussi dans leurs esprits.

Laetitia et Mélanie ont hérité d'un bel outil qu'elles entretiennent et font évoluer. Nous leur souhaitons d'écrire de nombreuses pages dans cette belle aventure entre sœurs.

l'anémone "Levante" a tout pour plaire

Très bien accueillie a priori par le négoce, l'anémone "levante" se fait doucement sa place. 

Les anémones "Levante" sont mises sur le marché par 10 producteurs varois. Dans des proportions qui ne sont pas équivalentes, les exploitations elles-mêmes étant différentes, ils ont ensemble commercialisé près de 200 000 tiges à ce jour.

Coup de cœur : l'anémone "levante" blanche

Les premiers chiffres montrent l'engouement pour les anémones "levante" blanches qui prennent la tête en termes de volumes et de prix moyen, mais notons tout de même qu'avec les fêtes de fin d'année, c'est une couleur essentielle.

Les coloris proposés à la SICA Marché Aux Fleurs d'Hyères sont par ordre de volumes commercialisés blanc, bleu, rose, varié, rouge et fuchsia.

Pour rappel, les premières tiges sont arrivées  courant octobre. Nous avions fait un 1er état des lieux dans une courte actualité que vous pouvez relire ICI.

Est-ce que l'anémone "levante" cultivée dans le Var a de beaux jours devant elle ?

C'est vous qui nous le direz !

Et pour trouver votre revendeur Hortisud c'est sur cette page ICI. Ou vous pouvez nous contacter.

Les premières tiges d'anémones "Levante" sont passées aux cadrans de la Sica Marché Aux Fleurs d'Hyères ce matin.

Nous avions mis quelques photos volées chez les producteurs en avant-première sur les réseaux sociaux, deux semaines plus tôt. Quel succès !

Pour certains, cette variété s'éloigne un peu de la vision traditionnelle d'une anémone ; un peu à la manière d'une "Full star" avec leurs cœurs pleins de petits pétales.

Les coloris disponibles pour le moment :

• Blanc, un peu écru aux reflets anisés, allant vers le vert,
• Bleu indigo, vous le voyez peut-être violet. Comme souvent dans ce cas, nous l'appellerons bleu, il reste électrisant...
• Fuchsia, si girly,
• Rose, tout doux, avec parfois un cœur plus clair,
• Rouge, avec également le cœur d'un vert qui s'éclaircit le plus souvent au fil de sa floraison, mais c'est assez variable selon les productions.

Les anémones, sous leur aspect fragile, sont de vraies séductrices...

Les anémones 'Mistral Plus'

Il y a quelques années, les anémones 'Mistral plus' ont fait leur apparition.

Aujourd'hui, la blanche à cœur noir est la plus commercialisée sur le Marché Aux Fleurs d'Hyères. Elle représente 6% des volumes et près de 10% du chiffre d'affaires anémones sur le Marché.

Douce et délicate, cette anémone trouve aisément sa place dans les compositions florales les plus variées, monochrome ou pour faire ressortir d'autres coloris.

D'ailleurs, la suivante sur le podium ne manque pas d'énergie !

Les anémones Galilée

L'anémone Sylphide a toujours eu du succès, certainement pour le peps qu'elle dégage. Même si leur nom précis n'apparait pas toujours sur les cadrans de vente de la SICA MAF, les anémones Galilée sont en réalité les anémones les plus vendues ; "variées", elles représentent 21% des volumes.

Pour pouvez vous familiariser avec les anémones dans notre article "Quelles sont les différentes variétés d'anémone ?"

Mathieu et Thierry

cultivent à eux deux anémones, renoncules, pivoines et immortelles du Var.

Une histoire de famille

"Chez les Abeille, la fleur est une histoire d’amour qui dure. Mathieu, âgé de 30 ans, fait partie de la quatrième génération d’exploitants agricoles de la famille. Avec son père Thierry, ils cultivent la terre de leurs ancêtres. 

S’ils travaillent côte à côte, se partagent des parcelles de pivoines, Mathieu et Thierry gèrent chacun leur exploitation. “J’ai commencé très tôt comme apprenti, puis salarié pour mon père, avant de me lancer à mon compte en 2018”explique Mathieu. Comme Thierry, il a su très tôt qu’il exercerait ce métier. Thierry, c’est en 1986, alors qu’il était âgé de 17 ans, qu’il a commencé, lui aussi avec son père, avant de gérer sa propre exploitation en 1990. “À l’époque, on faisait de la tulipe” précise Thierry. Des champs de tulipes dans lesquels il a grandi. “J’ai baigné toute mon enfance dans cette campagne. Avec mon cousin on y avait construit une cabane, on y passait tout notre temps libre”.

[...]

“Et ce qui me fait tenir, c’est mon attachement à cette terre”. “Dans la famille depuis près de 300 ans”, conclut Mathieu. "

Hortisud fête ses 25 printemps !

Nous sommes en 1998. Quelques horticulteurs varois produisent celle que l’on qualifie de reine des fleurs : la rose. Elle est alors le produit d’appel qui permet de “vendre tout le reste”. Afin de se démarquer et d’apporter une valeur ajoutée à leurs fleurs, les professionnels décident de garantir leur qualité et leur fraîcheur. C’est ainsi que la démarche qualité Hortisud est née.

La rose a été la première des 18 espèces sous charte qualité. Et comme l’affirme le dicton “Pas de rose, sans épines”, ces 25 années ont charrié leur lot de défis à relever.

Structurer l’offre varoise a nécessité d’imposer des cahiers des charges, qu’il a fallu établir de manière spécifique pour chaque espèce. Tous les acteurs et toutes les structures de la filière se sont impliqués dans cette démarche pour
faire valoir la qualité de leurs produits. Avec un objectif commun : non seulement valoriser la beauté des fleurs du Var, mais
aussi leur longévité.
C’est toujours ce qui nous anime : allier la qualité de nos fleurs à leur tenue en vase.

Hortisud, la marque exclusive de la SICA Marché aux fleurs d’Hyères, rassemble aujourd’hui près de 200 horticulteurs que l’on félicite pour l’ensemble des efforts fournis au quotidien afin de produire des fleurs varoises de qualité.

Et puis, pendant ces 25 années, c’est vous, clients grossistes et fleuristes, qui nous avez donné l’élan nécessaire, qui nous avez encouragés à poursuivre cette quête de qualité. C’est à vous que nous devons la notoriété d’Hortisud.

Avec ce magazine, nous avons souhaité vous présenter quelques-uns de nos horticulteurs, ces hommes et ces
femmes qui mettent leur passion au service de leurs productions : Coline, Thibault, Mathieu, Thierry, Thomas, Daniel, Benoît. Vous rencontrerez également Charline Pritscaloff, Hervé Frézal et Stéphane Chanteloube, trois fleuristes Meilleurs Ouvriers de France, ambassadeurs de la marque, ainsi que la photographe Sarah Chambon  et Smithers-Oasis, à nos côtés depuis une vingtaine d’années.

En sublimant les fleurs du Var au gré des saisons, ils ont écrit avec nous l’histoire d’Hortisud.

Bon voyage au cœur de notre terroir !

Se procurer le magazine des 25 ans d'Hortisud

En 1er lieu, ce magazine sera dans chaque kit de communication des membres du Club Hortisud.

Pour rappel, la  candidature des fleuristes au Club est proposée par les grossistes de la SICA Marché aux fleurs, et par ces grossistes uniquement, d'après une sélection de leurs clients qu'ils considèrent comme  de bons artisans offrant des produits de qualité et distribuant régulièrement nos fleurs Hortisud. Ils sont référencés ICI.

Dans un second temps, si vous n'êtes pas encore un grand amoureux des fleurs du Var, c'est peut-être parce que vous ne connaissez pas encore très bien...

Aussi nous vous donnons RDV au Salon Florevent les 26 et 27 mars, pour vous remettre ce magazine. Une surprise vous y attend. Plus d'infos ICI

Le choix réfléchi de l'horticulture

Depuis 3 générations, la famille de Clément produit des fleurs coupées. Pourtant, il a d'abord fait le choix de suivre des études dans une filière bien différente. Il faut parfois essayer autre chose pour prendre la mesure de ce que l'on a sous les yeux...

C'est donc véritablement par choix qu'il revient dans les serres familiales "pour le cadre de travail et la possibilité d'être son propre patron".

Les rotations de culture

Anémone "Galilée" puis pivoine et enfin hortensia, c'est ainsi que se rythment les saisons sur l'exploitation. Sur une surface de culture qui couvre au total 1,5Ha, 3 000 m² sont dédiés à l'anémone.

Les fleurs cueillies le matin traversent la rue jusqu'aux cadrans de la SICA Marché Aux Fleurs d'Hyères pour mesurer leur côte ! Elles sont ainsi expédiées dans leurs points de vente 24h plus tard

L'anémone : ambassadrice de charme du Var

L'anémone se prélasse et prend le temps de pousser sous la douceur du climat et le soleil du Var, pour que la nature nous offre une fleur de qualité superbe. Certaines variétés ont vu le jour pour enrichir la gamme, toujours plus belles et colorées. Mais quelles sont les variétés que vous pouvez vous procurer au marché d'Hyères ?

L'anémone Jérusalem

L’anémone Jérusalem est d’origine israélienne et c’est la plus ancienne des variétés commercialisées à la SICA Marché Aux Fleurs d’Hyères. Les surfaces produites ces dernières années ont diminué au profit des nouvelles variétés, mais il est important de noter que les conditions climatiques varoises permettent à cette fleur d’être cultivée sous abri ou en plein air.

L'anémone Galilée

L’anémone Galilée provient de la région de sa sélection et porte bien son nom. Le climat méditerranéen d’Israël et le climat du littoral varoise sont assez proches pour que cette fleur ait aisément trouvé sa place.

C’est une variété triploïde qui allie la précocité de la Jérusalem et la grosseur des tétranémones. Elle est disponible en plusieurs coloris et d’une hauteur de 30 à 50cm. C’est la variété la plus produite et la plus représentée sur les cadrans du Marché Aux Fleurs d’Hyères.

L'anémone Marianne

La Marianne est une anémone tétraploïde de type Mona Lisa : très grosse fleur et tige robuste. Il s’agit de la première anémone hybride de cette taille, disponible en plusieurs coloris et qui présente en plus une grande homogénéité de couleur. C’est une variété qui appartient au Comptoir Paulinois.

L’anémone Rainbow 

L’anémone Rainbow est une amélioration de sélection de l’anémone Galilée avec une tige plus forte à fleur plus décorative.

L’anémone Full Star 

L’anémone Full Star est une sélection israélienne originale par ses fleurs aux nombreux pétales qui lui donnent un air de famille avec le dahlia. Elle est également disponible dans plusieurs coloris.

 Les anémones Mistral et Mistral plus

Les anémones Mistral et Mistral plus sont deux variétés sœurs issues de la sélection italienne avec comme caractéristique principale d’avoir des fleurs doubles très généreuses. Leur qualité est sans pareil, avec une tige très robuste. Ces anémones offrent une grande richesse de coloris originaux et intenses, que l’on ne trouve pas dans les autres anémones comme chiné ou bicolore.

Les anémones Mistral et Mistral Plus sont des produits d’exception mais dont la culture est délicate, ce qui les rend rares et plus coûteuses.

En savoir d'avantage sur l’anémone du Var ?

Il est loin le temps où les anémones poussaient paisiblement dans les alpages d’Europe et d’Asie. Aidées par la main de l’homme, elles ont migré de leur habitat naturel vers des contrées où les conditions climatiques favorables leurs permettaient d’exprimer toutes leurs qualités. Cette zone de production qui s’étend aujourd’hui tout le long du bassin méditerranéen se caractérise sur le plan climatique par la douceur des températures et un ensoleillement important même en période hivernale.

Au centre de cette zone, le Var avance ses atouts …

…et se positionne aujourd’hui comme l’un des leaders de cette production originale considérée comme l’une des plus ancienne mais aussi l’une des plus typique de la production méditerranéenne.

Il existe dans les faits une réelle dimension historique entre l’anémone coronaria et le Var ; elle fait partie du patrimoine régional. Elle a ainsi bercé plusieurs générations d’horticulteurs. Dans les années 20 déjà, elle faisait partie intégrante de la production horticole du département. Jusqu’au milieu des années 1980, la culture n’a connu que peu d’évolutions tant sur le plan des techniques de production que sur le plan des variétés.

Par la suite, avec l’aboutissement des travaux des sélectionneurs, de nouveaux types d’anémones sont apparus sur le marché. Les caractères nouvellement introduits pouvaient se mesurer en matière de vigueur, de longueur et de grosseur de tige, mais aussi par des fleurs plus grosses, des coloris nouveaux, plus stables et plus homogènes.

Les premiers travaux entrepris par les sélectionneurs

Ils étaient basés sur la recherche de caractères nouveaux rencontrés chez les espèces sauvages. Par la suite les chercheurs sont parvenus à doubler le nombre de chromosomes des variétés existantes pour aboutir au milieu des années 80 à la mise au point des tetranémones. Malgré une entrée en production plus tardive, elles offrent des tiges plus épaisses, plus longues et des diamètres de fleur plus importants.

Presque simultanément sont apparues sur le marché les variétés Mona Lisa à très grandes fleurs dont le doublement chromosomique identique à celui subi par les anémones de Caen a abouti à la création des variétés Marianne, seules encore présentes sur les cadrans du Marché d'Hyères. Bien d'autres variétés ont depuis vu le jour !

Dans le Var, ce travail de sélection est relayé par le Comptoir Paulinois qui est chargé, entre autres, de la production et de la diffusion des obtentions auprès des horticulteurs.

Connaitre les variétés d'anémone

La Production

Une progression constante de la production, qui était venue se substituer à d’autres cultures plus coûteuses en termes d’investissements où fortement concurrencées par le processus de mondialisation.L’évolution des cultivars a permis de proposer une qualité de début et de fin de saison améliorée et un standard de qualité supérieur.

Fortement empreinte de tradition, habituellement pratiquée en plein sol sous abri froid, la culture s’émancipe et tutoie les systèmes hors-sol plus respectueux de l’environnement, expérimente la protection biologique, mais surtout devient une affaire de spécialistes.

Des efforts particuliers concernant la mise en marché, soutenus par les producteurs, ont accompagné cette progression des volumes et ont conduit à une uniformisation des lots. Un conditionnement spécifique a été pensé, permettant une commercialisation préservant la chaîne de l’eau ; une standardisation précise définissant des critères de contrôle en matière de longueur, de tri, de stade floraison… ont été définis en concertation avec les horticulteurs.

Une charte de qualité permettant de mieux valoriser encore le produit a également vu le jour. C’est dans cet environnement favorable que s’est bâtie jour après jour la notoriété des anémones du Var. 

Un élan perpétuel insufflé par une filière dynamique et innovante, qui s’est régulièrement attaché à développer un matériel végétal et un produit de qualité, adapté aux conditions de production et aux attentes du marché. La gamme varoise est aujourd’hui plus étoffée que jamais.

Une nouvelle plutôt encourageante qui devrait permettre aux anémones d’égayer encore quelques temps les marchés et les vitrines de l’hiver.

La filière horticole varoise a de longue date mis en place des actions collectives en faveur du développement des systèmes de culture afin d'étudier et d'améliorer la rentabilité des outils et des exploitations, les conditions de travail et l'impact environnemental notamment.

Bénéficiant de l'appui, le conseil et l'accompagnement des structures professionnelles locales, les actions mises en place s'inscrivent dans une démarche commune de pérennisation de la filière et prennent actuellement d'autant plus de sens que la solidarité des acteurs a montré son importance et sa réactivité face aux épreuves.

Vers un GIEE anémones, renoncules

Les exploitations horticoles sont dans une impasse technique et réglementaire qui ne leur permet plus de garantir la salubrité de leurs outils de production et donc leur rentabilité.

De ce constat est né le GIEE « Fleurs coupées Hors-sol ». Les objectifs de ce projet sont donc autant de nature économique (économies d’eau et d’engrais, baisse des coûts…), que de nature environnementale (diminution et raisonnement des fertilisations, recyclage des effluents…) ou encore de nature sociale (respect de la charte de bon voisinage, pérennisation des emplois…).

Qu’est-ce qu’un GIEE ?

Les GIEE sont des groupements d’intérêt économique et environnemental.

Cette reconnaissance permet d’accompagner les producteurs dans cette démarche pour acquérir la maitrise technique suffisante sur les problématiques travaillées telles que l’ajustement de la fertilisation ou les techniques de désinfection par exemple. L’intérêt du groupement réside également dans le partage de conseils et d’expériences.

L'organisation de la filière

 Une réflexion collective sur ce sujet est menée depuis longtemps dans la filière horticole, comme en témoignent les demandes d’essais faites par les horticulteurs à leur structure d’expérimentation, le SCRADH. Ici encore, l’ensemble de la filière s’unit pour travailler collectivement et de façon concertée sur de nouvelles méthodes de production, répondant à des problématiques d’actualité, qui soient économiquement viables, tout en préservant la santé des salariés et en limitant les impacts sur l’environnement. Ce projet marque donc la volonté au sein de la filière horticole, de mettre en œuvre une transition agroécologique collective.

Les partenaires impliqués :

Dix producteurs d’anémones et renoncules, motivés, ont spontanément demandé à participer au projet et formé un collectif. Même si chaque horticulteur a ses propres raisons de s’impliquer, s’agissant d’un travail d’équipe, il s’intègre au projet quels que soient sa technicité, la taille de son exploitation ou les espèces cultivées. Chacun participe à la dynamique par son engagement à la réflexion et dans les réalisations.

 Ce collectif de producteurs est accompagné par le groupement de producteurs Philaflor, qui porte ce GIEE et se charge du transfert des connaissances issues de l’expérimentation vers les entreprises.

En effet, une étroite collaborations entre ce collectif et le SCRADH (centre d’expérimentation en horticulture) permet un bénéfice mutuel puisque les résultats pourront être interprétés au regard de l’expérience de chaque partenaire – en station ou en entreprise.

Hyères Hortipole, association qui regroupe 10 structures professionnelles membres de l’amont et de l’aval de la filière horticole, travaillent au quotidien avec Philaflor dans un rôle d’animation et de coordination.

AgroDIAGNOSTIC s’est également associé à ce projet. C’est un laboratoire de diagnostic du végétal associé à un bureau d’expertise en suivi sanitaire et biomécanique des végétaux.

Il permet ici l’évaluation scientifique des techniques qui seront mises en place.

 Le partage et l’évaluation commune des approches individuelles mises en place sont essentiels au fonctionnement du collectif. Des réunions servent à favoriser les synergies et de privilégier les échanges entre professionnels.

L'horticulture est un choix pour sa vie de famille

Audrey Morel, 37 ans. Ses grands-parents étaient horticulteurs, elle n’a pourtant pas débuté dans ce métier. Il lui semblait que ses grands-parents ne vivaient pas suffisamment bien de leur travail, que leur labeur n'était pas convenablement récompensé...

Elle était vendeuse en peinture quand elle a décidé de reprendre la campagne familiale mais ayant toujours un souvenir peu glorieux de la culture des fleurs, elle a fait du maraîchage. Elle cultivait ses légumes et se chargeait également de les vendre sur les marchés.

La production lui convenait, mais les aléas et les contraintes de la vente sur les marchés ne lui correspondaient pas. Maman d’un petit garçon, elle ne voulait plus passer à côté de sa vie familiale.

Contre toute idée reçue, c’est pour son confort de vie qu’elle devient horticultrice en cultivant de l’anémone !

Elle profite de son fils avant et après l'école, également les mercredis. C'est un luxe pour beaucoup de femmes. Bien-sûr, elle ne peut pas se le permettre toute l'année et la période de printemps qui arrive sera très intense, trop pour continuer à ce rythme. Mais cela ne dure qu'un temps. C'est évidemment bien différent de ce qu'elle a pu connaître dans ses précédentes activités. C'est aussi grâce aux structures professionnelles locales que ceci est possible.

Soutien et accompagnement sont au programme

Conseillée et soutenue par son mari, son entourage et accompagnée par les structures professionnelles locales, elle produit ses fleurs depuis maintenant 5 ans.

Audrey et Ludovic sont très à l'écoute des attentes et demandes du commerce qui leur sont transmises par leur vendeur au Marché Aux Fleurs d'Hyères. L'intégralité de leur production est en effet vendue par l'intermédiaire de la SICA MAF. C'est un soulagement, une contrainte dont ils n'ont plus à tenir compte, ils peuvent ainsi se concentrer sur la production et leur outil de travail.

Ils sont aussi très fréquemment en relation avec les techniciens de Philaflor pour leurs conseils de culture. Ils se sont impliqués dans la vie des structures professionnelles locales en entrant également dans la station d'expérimentation du SCRADH. 

Audrey et son mari sont conscients qu’ils mettent en place leur outils de travail pour les 20 prochaines années et ont investi il y a peu dans un système hors-sol afin de travailler dans de meilleures conditions pour eux et l’environnement.

Les résultats sont là, leurs produits sont de qualité et l’exploitation est une réussite. A tel point que son mari, fonctionnaire depuis 14 ans, a quitté sa place pour se consacrer entièrement à l’exploitation auprès de sa femme.

Investir et s'investir au quotidien

Pour se positionner dans la conscience actuelle éco-responsable, Audrey et Ludovic poursuivent leur démarche vers une certification plante bleue HVE. Les standards actuels des produits Hortisud déjà gage de qualité, labellisés Charte Qualité Fleurs et Fleurs de France, s’inscrivent dans des productions de développement durable.

https://www.hortisud.fr/Hortisud-marque-de-qualite/L-engagement-des-Professionnels-Varois

Les fournisseurs de bulbes et de plants, les obtenteurs connaissent également cette exploitation car la diversification et les challenges sont inscrits dans le quotidien de cette famille.

Leur choix de nouvelles variétés comme les anémones « fullstar » est un challenge. Ils se posent en précurseurs sur ces fleurs du point de vue de la culture et du point de vue commercial ; les retours sont à ce jour très convaincants. Ainsi, l’obtenteur qui a développé cette variété, installé sur la commune, pourra approfondir son procédé. D’autres sociétés suivront le pas et l’offre en anémones n’en sera que plus riche.

Elles s'appellent Fullstar pour certaines, d'autres Rainbow... et elles sont nouvelles sur les cadrans du Marché aux Fleurs d'Hyères. De plus en plus présentes et variées, elles ont su séduire dès leur arrivée !

Le forme est parfois surprenante, à tel point que l'on regarde de plus près les pétales et surtout le feuillage pour ne pas faire d’erreur. Non, il s'agit bien là d'une anémone.

Le travail de l'obtenteur a permis d'améliorer la résistance aux parasites et aux maladies.

Et en plus d'offrir une gamme de formes et de couleurs sans cesse enrichie, ces fleurettes sont de plus en plus remarquables au niveau de la tenue en vase. 

Écrivons au fil des saisons l'histoire des fleurs du Var...

L'histoire commence, en ce mois de janvier, par l'une des ambassadrice de Charme du Var : l'anémone.

La saison a repris sur le marché d'Hyères et cette année 2 nouvelles variétés sont commercialisées.

C'est une telle nouveauté, qu'à l'heure où nous écrivons, elles n'ont pas encore de nom ! L'obtenteur M. Bideau, nous communiquera cette information début de semaine prochaine... Nous pourrons mettre à jour ces informations.

Mais elles sont déjà disponibles et nous pouvons vous les montrer pour que vous puissiez les apprécier...

Les premiers retours des clients sont très positifs, quoi de plus normal, regardez-là, elle est superbe !

Cette nouvelle anémone hybride se nomme Fantasy ; Creamy, Flashy, Milky, Blueberry... une nouvelle vague d'anémones hybrides a vu le jour...

Avec la rentrée, une nouvelle saison se prépare. Nos producteurs plantent les anémones mistral, aux fleurs généreuses en pétales et en robustesse, aux couleurs variées et même bicolores.

Les renoncules sont aussi plantées, comme leurs cousines les anémones, en culture hors-sol pour une meilleure maîtrise des intrants, dans le respect de l'environnement.

Nos charmantes ambassadrices reviennent... Elles nous avaient laissés au milieu du printemps et voici que reparaissent les 1ères anémones sur le Marché d'Hyères.

La délicatesse de l'anémone n'a d'égale que la douceur de ses tons pastels et la générosité des couleurs flamboyantes.

Les nouvelles variétés offrent en effet de nouveaux coloris qui viennent enrichir une gamme déjà bien étoffée.

L’anémone est une fleur d’hiver. Dès les premières chaleurs, la plante se met au repos et stoppe sa production.

Pour cette raison, les nouvelles plantations débutent vers le 15 août dès qu’une fraicheur relative s’installe dans la région.

En ce début octobre, on peut observer les premières fleurs, de qualité très correcte pour la période, et découvrir pour la première fois les variétés innovantes comme l’Anémone Mistral + «  bicolore Intense ».

La grande majorité des surfaces sont implantées sous serres et sous abris. Pour la saison 2013-2014, plus de 110 000 m2 d'anémones ont été mis en production dans le Var, avec un fort développement des cultures hors-sol.

 Ces systèmes de production présentent de nombreux avantages : d’abord éviter les désinfections chimiques des sols, ensuite récupérer et recycler les eaux fertilisantes ; ajoutons à cela le développement de la protection biologique intégrée et les besoins en chauffage quasi nuls et l'on peut dire que l’Anémone est réellement une espèce propre sur le plan environnemental.

La hauteur des plans de travail apporte également un confort dans le travail appréciable.

En ce début de saison, les  productions en plein air et pleine terre se comportent également bien ; l’ensoleillement saisonnier et les températures nocturnes favorisent le bon développement des cultures.

Les premières fleurs sont cassées sur les plantes pour favoriser  leur bonne implantation avant d’entrer dans l’hiver. (explications espace Club)