Renoncule

Bilan de la saison

Plus de 6 millions de tiges vendues sur les cadrans du Marché Aux Fleurs d'Hyères sur la saison 2022/2023.

Sur la centaine de variétés proposées à la vente sur les cadrans de la SICA Marché Aux Fleurs d'Hyères, le top 3 annoncé l'an dernier n'a que peu changé finalement :

La renoncule 'Success Hanoï ' garde la 1ère place

La renoncule 'Success Hanoï ' représentait encore 13% des  volumes et 19% de chiffre d'affaires des renoncules sur la saison 2022/2023.

Aujourd'hui, elle représente  15%  des volumes 22% du chiffre d'affaires des renoncules commercialisées par la SICA Marché Aux Fleurs d'Hyères sur cette saison. 

La renoncule "Success Hanoï" cache sous son ton pastel très doux, une vraie robustesse.

Son coloris et la générosité de sa floraison en font une fleur adaptée à toutes les créations florales d'un simple bouquet à offrir à une majestueuse composition de cérémonie. Vous la retrouverez dans notre rubrique Idées de Bouquets.

Cette floraison charnue par l'abondance de ses pétales, elle la partage volontiers avec ses consœurs. 

Nouvelle entrée dans le top 3 : "Success Lady"

Sur la saison 2022/2023, la renoncule "Success Lady" est passée de la 4ème place à la 2de en dépassant les 200 000 tiges vendues, pallier qu'elle s'apprête à atteindre de nouveau. Elle représentait 3% des volumes  et gagne 1 point cette année ; elle continue sa montée ! 

Sa couleur franche et douce a beaucoup de succès. Sa floraison est généreuse et c'est elle-aussi une fleur résistante. Les renoncules ont une  bonne tenue en vase, de 14 jours en moyenne, toutes variétés confondues.

Le soleil reste dans le trio de tête ! 

La renoncule "Success Lambada" devance la "Success Tuareg" pour prendre la 3ème place dès la saison dernière. Elle talonne la "Lady" même si cette saison l'écart semble se creuser un peu.

Sans nom de variété déposé les renoncules blanches puis roses sont les plus demandées.  Elles restent pourtant loin derrière la renoncule "Success Hanoï".

Plus d'infos sur la fiche espèce.

Retrouvez les différentes variétés commercialisées par la SICA MAF sur le catalogue multicritères.

Et enfin, pour vous procurer nos belles renoncules, c'est par ICI

La renoncule 'Hanoï ', tient la 1ère place

La renoncule 'Hanoï ' représente 13% des volumes et près de 20% du chiffre d'affaires des renoncules commercialisées la saison dernière par la SICA Marché Aux Fleurs d'Hyères. 

Apparue timidement une quinzaine d'années plus tôt, c'est véritablement la renoncule la plus plébiscitée ces dernières saisons.

De ce rose poudré émane une ambiance douce et charmante. Elle se prête aisément aux compositions florales des évènements et fêtes calendaires d'hiver et de printemps. Sa forme généreuse embellit volontiers le moindre bouquet.

Cette floraison charnue par l'abondance de ses pétales, elle la partage volontiers avec ses consœurs. 

Les renoncules suivantes sur le podium : 'Tuareg' et 'Lambada'

Invitation au voyage ?

Des envies d'évasion et de soleil ! C'est probablement ce qui anime les cœurs et les idées créatrices des artisans fleuristes... ou bien est-ce la clientèle qui souhaite faire entrer le soleil et les tons chauds de ces deux variétés de renoncules dans leurs intérieurs ?

Une chose est sûre, la renoncule plaît par l'opulence de sa floraison. Parfois confondue avec la pivoine avec laquelle elle partage cet aspect semblable à un pompon, c'est en hiver qu'il faut profiter de la générosité de cette fleur et ses nombreux coloris.

Plus d'infos sur la fiche espèce.

Retrouvez les différentes variétés commercialisées par la SICA MAF sur le catalogue multicritères.

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Mathieu et Thierry

cultivent à eux deux anémones, renoncules, pivoines et immortelles du Var.

Une histoire de famille

"Chez les Abeille, la fleur est une histoire d’amour qui dure. Mathieu, âgé de 30 ans, fait partie de la quatrième génération d’exploitants agricoles de la famille. Avec son père Thierry, ils cultivent la terre de leurs ancêtres. 

S’ils travaillent côte à côte, se partagent des parcelles de pivoines, Mathieu et Thierry gèrent chacun leur exploitation. “J’ai commencé très tôt comme apprenti, puis salarié pour mon père, avant de me lancer à mon compte en 2018”explique Mathieu. Comme Thierry, il a su très tôt qu’il exercerait ce métier. Thierry, c’est en 1986, alors qu’il était âgé de 17 ans, qu’il a commencé, lui aussi avec son père, avant de gérer sa propre exploitation en 1990. “À l’époque, on faisait de la tulipe” précise Thierry. Des champs de tulipes dans lesquels il a grandi. “J’ai baigné toute mon enfance dans cette campagne. Avec mon cousin on y avait construit une cabane, on y passait tout notre temps libre”.

[...]

“Et ce qui me fait tenir, c’est mon attachement à cette terre”. “Dans la famille depuis près de 300 ans”, conclut Mathieu. "

Hortisud fête ses 25 printemps !

Nous sommes en 1998. Quelques horticulteurs varois produisent celle que l’on qualifie de reine des fleurs : la rose. Elle est alors le produit d’appel qui permet de “vendre tout le reste”. Afin de se démarquer et d’apporter une valeur ajoutée à leurs fleurs, les professionnels décident de garantir leur qualité et leur fraîcheur. C’est ainsi que la démarche qualité Hortisud est née.

La rose a été la première des 18 espèces sous charte qualité. Et comme l’affirme le dicton “Pas de rose, sans épines”, ces 25 années ont charrié leur lot de défis à relever.

Structurer l’offre varoise a nécessité d’imposer des cahiers des charges, qu’il a fallu établir de manière spécifique pour chaque espèce. Tous les acteurs et toutes les structures de la filière se sont impliqués dans cette démarche pour
faire valoir la qualité de leurs produits. Avec un objectif commun : non seulement valoriser la beauté des fleurs du Var, mais
aussi leur longévité.
C’est toujours ce qui nous anime : allier la qualité de nos fleurs à leur tenue en vase.

Hortisud, la marque exclusive de la SICA Marché aux fleurs d’Hyères, rassemble aujourd’hui près de 200 horticulteurs que l’on félicite pour l’ensemble des efforts fournis au quotidien afin de produire des fleurs varoises de qualité.

Et puis, pendant ces 25 années, c’est vous, clients grossistes et fleuristes, qui nous avez donné l’élan nécessaire, qui nous avez encouragés à poursuivre cette quête de qualité. C’est à vous que nous devons la notoriété d’Hortisud.

Avec ce magazine, nous avons souhaité vous présenter quelques-uns de nos horticulteurs, ces hommes et ces
femmes qui mettent leur passion au service de leurs productions : Coline, Thibault, Mathieu, Thierry, Thomas, Daniel, Benoît. Vous rencontrerez également Charline Pritscaloff, Hervé Frézal et Stéphane Chanteloube, trois fleuristes Meilleurs Ouvriers de France, ambassadeurs de la marque, ainsi que la photographe Sarah Chambon  et Smithers-Oasis, à nos côtés depuis une vingtaine d’années.

En sublimant les fleurs du Var au gré des saisons, ils ont écrit avec nous l’histoire d’Hortisud.

Bon voyage au cœur de notre terroir !

Se procurer le magazine des 25 ans d'Hortisud

En 1er lieu, ce magazine sera dans chaque kit de communication des membres du Club Hortisud.

Pour rappel, la  candidature des fleuristes au Club est proposée par les grossistes de la SICA Marché aux fleurs, et par ces grossistes uniquement, d'après une sélection de leurs clients qu'ils considèrent comme  de bons artisans offrant des produits de qualité et distribuant régulièrement nos fleurs Hortisud. Ils sont référencés ICI.

Dans un second temps, si vous n'êtes pas encore un grand amoureux des fleurs du Var, c'est peut-être parce que vous ne connaissez pas encore très bien...

Aussi nous vous donnons RDV au Salon Florevent les 26 et 27 mars, pour vous remettre ce magazine. Une surprise vous y attend. Plus d'infos ICI

Il est la 3ème génération dans la sélection et l’obtention végétale, depuis que son grand-père, Jean Bideau, a décidé de choisir la renoncule comme produit d’avenir, et il ne s’est pas trompé.

 Si son père Denis et son oncle Bernard ont une formation technique agricole, Kévin a d’abord fait ses armes en dehors de ce cercle, dans la vente pour laquelle il s’est formé, avant de revenir travailler au sein de l’entreprise familiale en 2013. Mais pas de passe-droit pour autant, il a dû apprendre la base de ce métier dans les serres avant de devenir Responsable de la production. Il faut connaître parfaitement son produit, les procédés et même dans les temps forts de la saison, être présent et mettre la main à la pâte.

Le Comptoir Paulinois 

Le Comptoir Paulinois c’est donc l’entreprise familiale créée par le Grand-père de Kévin et spécialisée depuis 1979 dans la production et la vente de semences et bulbes de fleurs. Une vingtaine de personnes est à pied d’œuvre toute l’année.

Le produit phare : la renoncule. L’entreprise « fait tout, de A à Z », de la production de graines à la production de bulbes qui seront ensuite mis en culture par les horticulteurs du monde entier.

La sélection variétale des renoncules

7000m² de serres où poussent les « parents ». Dans chaque rang plusieurs variétés différentes. Les géniteurs sont plantés et les renoncules poussent alors à leur rythme, retenues par un montage progressif de tuteurs et de fils ; le tout est installé manuellement par des employés qui maitrisent ce travail de dentelière à la perfection. Pas si simple, les tuteurs sont triés pour être à la bonne hauteur selon la variété et ce qui ressemble à un tissage de fils, c’est «un geste à prendre ».

Vient ensuite le travail d’hybridation pour créer de nouvelles variétés, proposer de nouvelles couleurs tout en s’assurant que les critères qui font la qualité de nos fleurs soient respectés.

L’étape principale permettant de voir naitre de nouvelles fleurs est empruntée à Dame Nature : le pollen des fleurs mâles est délicatement prélevé pour être tout aussi adroitement déposé dans le cœur des femelles. Après ce petit coup de pouce, la nature reprend son œuvre. 

Pour tester ces variétés, les 1ères analyses sont effectuées dans l’entreprise : uniformité des couleurs, rigidité, taille de l’inflorescence et productivité. Puis par des producteurs partenaires un peu partout dans le monde, pour obtenir leurs retours sur la culture et le succès ou non qui en découle.

 La sélection faite, il faut faire grossir les bulbes qui seront ensuite cultivés par nos producteurs.

La création des bulbes de renoncules

Les semis se font en octobre et l’arrachage en juin, c’est donc en été que l’activité bat son plein. Pas de lézard sur la plage en été, au Comptoir Paulinois, c’est de juin à août que l’activité bat son plein dans le tri et le calibrage des bulbes qui sont immédiatement vendus ou conservés dans les chambres froides.

 Voilà à nouveau 7000m² de renoncules. Cette serre est utilisée pour la production de bulbes. Ici, une seule variété par serre. Elles ne seront pas cueillies mais coupées en début de floraison pour éviter que la plante ne fatigue et permettre au bulbe de grossir correctement.

Le Comptoir Paulinois consacre 6ha de serres à la production de bulbes !

Le développement

Proche des horticulteurs et des structures professionnelles locales, le Comptoir Paulinois est en étroite collaboration avec le SCRADH pour l’expérimentation, Philaflor pour le suivi technique en production et avec le vendeur de la SICA Marché Aux Fleurs pour les retours commerciaux. Les échanges d’informations sont toujours dans les 2 sens et il est essentiel « d’aller tous dans la même direction ».

Pour répondre à la demande, après des années de renoncules « classiques », issues de graines, le Comptoir Paulinois s’est lancé depuis 2 ans dans les renoncules clones, développées In vitro en laboratoire pour qu’ensuite l’entreprise reprenne son travail de sélection.

 Leur cœur de métier du Comptoir Paulinois est véritablement la renoncule, mais il travaille en étroite collaboration avec une société israélienne spécialiste de l’Anémone.

Depuis 30 ans, un partenariat solide s’est créé avec cette entreprise dont il commercialise les anémones et eux revendent leurs renoncules.

 En savoir plus :

Reportage de France 3 sur cette entreprise http://www.comptoir-paulinois.com/reportage-tv-comptoir-paulinois.html

Écrivons au fil des saisons l'histoire des fleurs du Var...

A l'âge de 14 ans, il aide son père et son grand-père. Il s'oriente naturellement vers un CAP horticole au lycée agricole d'Hyères.

C'est une affaire de famille, Mathieu est la 4ème génération d'horticulteur sur leurs terres de Carqueiranne.

Il sera employé jusqu'à ce jour. Son grand-père faisant finalement faire valoir ses droits à la retraite, Mathieu saisit l'opportunité et reprend l'activité de son aïeul en son nom. Il devient à son tour horticulteur.

Malgré les difficultés du métier, liées aux aléas du climat et de la conjoncture économique, aux conditions physiques qu'implique le travail de la terre pour lui c'est une évidence, "j'ai toujours voulu faire ça" et il n'envisage pas de reconversion.

Qu'est ce qui a motivé le choix de vos espèces ?

Sa famille a beaucoup cultivé la tulipe ces dernières décennies, comme bon nombre de carqueirannais, mais les conditions de culture face à la pression de la concurrence les ont amenés à se réorienter.

Si sa famille conserve une parcelle de 1 000m² de tulipes encore cette année, elle a pris le parti de produire des pivoines sur 2Ha rejoignant ainsi les rangs des nombreux producteurs du département, car la production de pivoines varoise a beaucoup d'atouts.

Le lisianthus est également cultivé par son père, ainsi que 3 000m² d'Immortelles du Var dans le cadre des contrats gérés par la SICA Marché aux Fleurs et Hyeres Hortipole.

Le pari de la diversification a donc été pour Mathieu de cultiver 6 000m² de renoncules clones qu’il compte développer en fonction des résultats de cette 1ère année.

Si la culture est plus simple que sur d'autres espèces, qu'elles soient chauffées ou liées à un traitement pré ou post récolte assez complexe, la renoncule a son lot de "surprises" liées à la sélection des variétés, aux fournisseurs, aux conditions climatiques ou aux caractéristiques du sol si la culture est en pleine terre...

Son choix a été également motivé par l’appui de la SICA Marché aux fleurs d’Hyères et la contractualisation commerciale de la totalité de sa production.

Quelles ont été les difficultés au début de votre reprise ?

"J'ai eu la chance de bénéficier des connaissances et du soutien de ma famille." 

Mathieu n'avait pas trop de souci jusqu'à présent en tant qu'employé et pour son démarrage il a la chance de bénéficier du soutien de sa famille. Il n'a pas demandé les aides auxquelles peuvent prétendre les jeunes agriculteurs, disposant déjà de la serre.

L'organisation de la filière et l'accompagnement des différentes structures professionnelles pour l'expérimentation, la mise en marché, les démarches de standardisation et de qualité sont autant de cadres pour favoriser le maintien de la filière locale.

Par contre, il ne passe pas outre les problèmes de livraisons tardives par le fournisseur qui font diminuer le rendement attendu et les nombres de tiges cueillies au final par rapport aux prévisions. Au niveau des calibres et surtout au niveau des quantités, il a eu la surprise de ne pas avoir plus de 10% de sa commande. "C'est pour tout le monde pareil". L'arrêt d'un autre producteur lui a permis de récupérer les quantités souhaitées. Coup de chance !

Mais le décalage dans la plantation et les différences de calibre qui influent nécessairement sur la période et la quantité récoltée, ne découragent pas Mathieu, soutenu par sa famille et fort de l'expérience de chacun, il reste confiant. Les aléas de l'horticulture font partie du métier.

Son choix de la renoncule clone présente des avantages culturaux, car elle est moins sensible aux maladies et n'a pas la même exigence de cueille que d'autres renoncules.

Le climat est satisfaisant pour l'instant même si certaines pertes sont à déplorer à cause de la chaleur au moment de la plantation, la qualité sera au rendez-vous !

Nous souhaitons beaucoup une belle réussite à Mathieu dans son entreprise !

Avec la rentrée, une nouvelle saison se prépare. Nos producteurs plantent les anémones mistral, aux fleurs généreuses en pétales et en robustesse, aux couleurs variées et même bicolores.

Les renoncules sont aussi plantées, comme leurs cousines les anémones, en culture hors-sol pour une meilleure maîtrise des intrants, dans le respect de l'environnement.